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Traitement de la douleur post-opératoire

Un traitement efficace de la douleur post-opératoire s’avère de la plus haute importance. En maîtrisant efficacement cette douleur, on réduit les complications, vous vous sentez mieux et vous vous rétablissez plus rapidement.

Types de traitement analgésiques

1. Pilules, comprimés effervescents

Vous utilisez sans doute des antidouleurs connus comme le Dafalgan et le Perdolan pour lutter contre toutes sortes de douleurs. Ces substances mettent moins d’une demi-heure avant de commencer à agir. Nous administrons surtout ces antalgiques si le patient est en mesure de manger et de boire et s’il n’est pas victime de nausées et de vomissements.

2. Injections

Nous administrons généralement les antidouleurs puissants par injection (opiacés ou morphiniques), soit via la perfusion (tuyau inséré dans un vaisseau sanguin du bras), soit par piqûre dans la fesse. En cas d’administration par perfusion, le principe actif aboutit immédiatement dans la circulation sanguine et commence à agir sur-le-champ.

En cas d’injection dans la fesse, il faut parfois patienter une vingtaine de minutes avant qu’il ne produise ses effets.

3. Administration de médicaments en continu

Un patient peut également se voir administrer des antidouleurs en continu via une perfusion ou un cathéter.

4. La pompe à morphine

Vous pouvez également recevoir des antidouleurs par l’intermédiaire d’une pompe dite “à morphine”. Cet appareil administre en continu ou à la demande une certaine quantité d’antidouleurs par perfusion ou via une technique antalgique appliquée localement.

Nous utilisons surtout cette technique dans le cas d’interventions lourdes et douloureuses comme les laparotomies, les opérations à la cage thoracique, ...

Le grand avantage de cette technique antidouleur résulte du fait que vous pouvez déterminer vous-même dans une large mesure la quantité d’antalgiques que vous recevez. Une simple pression sur le bouton permettra à l’appareil de vous administrer une dose d’antidouleur préalablement définie. L’anesthésiste détermine au préalable quelle quantité de médicament vous recevez par pression sur le bouton ainsi que la dose maximale administrable par heure. Vous n’avez donc aucune raison de craindre d’en recevoir “trop”. Vous pouvez appuyer aussi souvent que vous le voulez sur le bouton, l’appareil ne vous administrera jamais plus que la quantité paramétrée par activation et par heure. Une fois que vous avez appuyé sur le bouton, il faut attendre une dizaine de minutes avant que l’antalgique commence à faire de l’effet.