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Don d'organes

Dans notre pays, plus de mille personnes espèrent retrouver une nouvelle vie grâce à une greffe d'organe. Chaque année, des centaines de gens décèdent par manque d’organes. Un seul donneur d’organes peut sauver jusque huit vies.

Types de don

Il existe deux possibilités de don d’organe : on peut recevoir un organe d’un donneur décédé ou d’un donneur vivant.

  • Donneurs vivants : un don entre vifs peut se faire quand une personne décide librement – sans subir aucune pression économique ou psychique – de faire don d’un de ses deux reins ou d’un morceau de foie. Dans ce cas, c’est la santé du donneur vivant qui est prioritaire.

Le don entre vifs présente de nombreux avantages, mais son impact psychique et émotionnel ne doit pas être sous-estimé.

  • Donneurs décédés : les organes donnés proviennent d’un donneur déclaré en état de mort cérébrale. La mort cérébrale implique la mort irréversible du cerveau à la suite d’une hémorragie cérébrale, d’un traumatisme crânien,… Le diagnostic doit être posé par trois médecins différents agissant chacun en toute indépendance et sans lien avec les équipes médicales intervenant pour le prélèvement et la greffe des organes.

Autorisation de don d'organes

En vertu de la loi belge, toute personne (inscrite au registre de la population ou inscrite depuis plus de six mois au registre des étrangers) est considérée comme donneur potentiel après son décès, sauf si elle a exprimé expressément son refus de son vivant.

En pratique, les médecins vérifient si une personne est enregistrée comme donneur. Si ce n’est pas le cas, ils demandent à ses proches quelle était la position du défunt en matière de don d’organes. C’est là une question délicate à aborder dans un moment difficile.

C’est pourquoi il est important que vous discutiez en famille de la problématique du don d’organes afin que vos proches connaissent votre avis sur la question. Par ailleurs, les organes des personnes jeunes ne sont plus les seuls à entrer en considération. Vu les besoins importants en organes et l’amélioration continue des techniques médicales, vous pouvez sauver la vie d’autres personnes après votre décès, quel que soit votre âge.

L’acceptation explicite ou le refus de donner ses propres organes peut être enregistré(e) auprès du service de la population de votre commune.

Comment se déroule le don d'organes

Lorsqu’un patient entre en considération comme donneur, on avertit le coordinateur en charge des transplantations. C’est lui qui coordonne l’ensemble de la procédure (préparation et opération). S’il n’y a pas d’opposition au don d’organes, les médecins analysent si le donneur convient d’un point de vue médical et déterminent le type de tissus que l’on peut prélever. Eurotransplant est ensuite averti. Eurotransplant est l’association regroupant les centres de transplantation de plusieurs pays – Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, Autriche, Hongrie, Croatie et Slovénie. Eurotransplant compulse la liste d’attente et étudie pour quel organe quel receveur potentiel présente les plus grandes chances de réussite de la greffe.

Les organes sont ensuite prélevés et convoyés jusqu’aux différents centres de transplantation nationaux et à l’étranger. Les organes sont immédiatement greffés sur le candidat receveur. Le corps du donneur est ensuite restitué à la famille.

Le receveur ne sait pas qui était le donneur ni d’où il était originaire. Les proches du donneur ne savent pas non plus qui ce dernier a contribué à sauver. L’anonymat est garanti obligatoirement par la loi.

Qui paie les frais?

Une fois que la mort cérébrale a été confirmée, le coût du traitement du donneur est partagé entre les différents receveurs. En tant que donneur, vous ne payez donc rien. Les frais d’inhumation, en revanche, restent à la charge de la famille du donneur.