Soins en phase terminale

Les soins en phase terminale concernent l’accompagnement du patient en fin de vie.

Lutter contre la douleur et garder le contrôle des symptômes sont deux choses essentielles en fin de vie. Une équipe composée de différents spécialistes et d’infirmières dispose d’une gamme complète de moyens pour y parvenir.

Malgré tous ces moyens et tous les efforts déployés, il peut arriver que le patient en fin de vie soit submergé par la douleur, l’angoisse ou les désagréments, portant ainsi préjudice à la sérénité des adieux.

Dans ce cas, le médecin peut envisager une sédation palliative – toujours en concertation avec le patient et ses proches. Cela signifie que le patient est plongé dans un sommeil profond à l’aide de médicaments et ne s’en réveille plus.

La sédation palliative n’a jamais pour but d’accélérer l’agonie.

• Contact

​ Spécialiste en soins infirmiers palliatifs :
Liesbet Scherpereel  t 056 52 21 96 e liesbet.scherpereel@azdelta.be

En cas de maladie incurable s’accompagnant de souffrances insupportables, vous pouvez demander l’euthanasie. Un médecin intervient alors – à la demande explicite du patient – pour mettre un terme à la vie.

La loi autorise l’euthanasie sous certaines conditions précises. Le patient doit en faire la demande lui-même, par écrit, et ressentir comme insupportable et sans issue la souffrance accompagnant sa maladie incurable.
La demande doit être faite volontairement et être mûrement réfléchie.

Si vous demandez l’euthanasie, le médecin prendra votre requête au sérieux et en discutera avec l’équipe pluridisciplinaire. La décision de procéder à l’euthanasie est prise sur la base de la situation clinique objective du patient, de sa demande répétée d’euthanasie et de la possibilité de mettre en place des alternatives, comme les soins palliatifs et la sédation palliative.

Le médecin n’est pas obligé d’accéder à la demande d’euthanasie. Dans ce cas, il le signale en temps opportun au patient. En revanche, il est alors tenu de transmettre le dossier à un autre médecin choisi par le patient qui traitera de nouveau la requête d’euthanasie.

Vous pouvez également consigner par écrit une demande d’euthanasie anticipée dans l’hypothèse où vous sombreriez dans un coma irréversible.

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